Le Japon souhaite s’imposer parmi les chefs de file de la lutte contre le changement climatique ayant comme objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
La troisième économie mondiale, qui a signé l’accord de Paris en 2015, était le sixième plus gros émetteur de gaz à effet de serre au monde en 2018, selon l’Agence internationale de l’énergie.
Le Japon va promouvoir l’utilisation des énergies renouvelables et de l’énergie nucléaire.
L’annonce japonaise s’inscrit également dans la lignée de celles de l’Union européenne. Mi-septembre, la Commission européenne a proposé de viser une réduction de 55 % des émissions de gaz à effet de serre de l’UE en 2030 par rapport au niveau de 1990, contre un objectif actuellement fixé à – 40 %, afin d’atteindre la « neutralité carbone » en 2050.
Le Parlement européen a, lui, réclamé une baisse d’au moins 60 %. Mais les réticences de plusieurs pays de l’Est, dont la Pologne, très dépendante du charbon et qui refuse de promettre sa neutralité carbone pour 2050, compliquent la donne.
Cinq ans après l’adoption de l’accord de Paris, les Etats doivent relever, avant la fin de l’année, leurs objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Or, pour l’instant, seuls quatorze pays, qui ne représentent que 3,8 % des émissions mondiales, ont déposé leurs nouveaux plans auprès de l’ONU, selon le décompte du think tank américain World Resources Institute.
source: lemonde