À l’horizon 2030, le numéro un mondial des semi-conducteurs Intel promet ne plus utiliser que le l’électricité issue d’énergies renouvelables et ne plus générer aucun déchet dans la totalité de ses usines dans le monde.
Intel a dévoilé ses objectifs de responsabilité d’entreprise pour la prochaine décennie et les objectifs environnementaux sont clairs : pour 2030, le numéro un mondial des semi-conducteurs vise rien de moins que 100% d’énergies renouvelables et un impressionnant zéro déchet de la part de ses usines de processeurs.
Des usines de semi-conducteurs qui vont être un vrai défi pour l’américain puisque la production de puces implique l’utilisation de beaucoup de produits chimiques et d’énormément d’eau. Qu’il s’agisse de déposer des éléments à la surface des wafers ou de retirer les excédents, la chimie et l’eau sont les composants clés de la lithogravure et un défi pour les usines.
Selon Intel, l’entreprise aurait atteint beaucoup de ses objectifs pour son plan 2020 avec un taux de recyclage des déchets de 90%. Ainsi l’ammoniaque utilisée est retraitée pour servir d’engrais et les déchets de fluorure de calcium sont réutilisés pour devenir du ciment.
Si les sceptiques peuvent parler de tentatives de greenwashing de la part d’une industrie polluante, outre le fait que la plupart des usines d’Intel sont aux USA, le géant américain semble réellement volontaire dans ce cheminement depuis plus de 10 ans. Sans compter des démarches passées sous silence comme le fait qu’Intel fut le premier à proposer des composants garantis sans minerais issus des zones de conflits. Et surtout on aimerait bien voir des rapports – et des engagements similaires chiffrés – de la part des TSMC et autre Samsung. Des entreprises asiatiques moins loquaces sur ce genre de sujets.